Le local des PTU

  Le lieu-dit la Pucelle (qui est aussi le nom de la maison de l’association), se trouve au fond de la Vallée d’Orle, sur la commune de Bonac-Irazein, en Ariège (09). On est dans la partie centrale de la barrière naturelle que constituent les Pyrénées, entre mer Méditerranée et océan Atlantique, entre Andorre et la vallée du rio Garona, (déclinaison espagnole et catalane de la Garonne).

       La maison de l’association est au fond de la vallée, au bout d’une route étroite de 6 Km qui se termine derrière le Mash. Au delà (et vers le Sud), il n’y a plus que des chemins de muletiers qui vous emmènent en Espagne, que vous pourrez atteindre en 4 heures de marche en passant le Port d’Orle (la voie classique), ou par la cheminée de l’Esque (pour les grimpeurs impénitents et équipés).

       De France, on accède à la Pucelle par Toulouse et St Girons, ou par Pau et le Portet d’Aspet (Lieu mythique pour les amateurs de Tour de France). Notez en passant que Ports et Portets désignent les cols et passages d’une vallée à l’autre.

   Notre refuge est dans le Parc des Pyrénées Ariègeoises qui, avec le Parc d’Aigües Tortes et le massif de l’Aneto coté espagnol, forment certainement l’un des ensembles de nature sauvage les plus impressionnant de la chaine pyrénéenne. On y prend le risque (certes assez mesuré), d’y croiser les derniers ours, qu’ils soient indigènes en Espagne ou réintroduits coté français. En 2020, on dénombrerait 75 ours dans les pyrénées. Sur cette carte recenssant les présences atestées, le repère jaune c'est notre refuge :

      C'est vous dire si nous sommes concernés ! Mais attention, l'ours n'est probablement pas le plus grand danger étant par nature très sauvage et très peu enclein à fréquenter l'homme. Encore qu'un de nos membre en ai surpris un au dessus de La Pucelle (on ne sait pas des deux qui a été le plus surpris !). Par contre, les bergers pour protéger leurs bêtes, intègrent à leur troupeau des chiens de défense qui eux, ne font parfois pas la différence entre un ours et un touriste, et qui eux n'ont rien de sauvage mais tout d'agressif. Pour éviter les accidents, il est bon d'avoir sur soit une bombe de défense au poivre, c'est le répulsif le plus éfficace pour éviter les désagréments d'un chien trop agressif (il en traine parfois sur les étagères à la Pucelle, mais je les aient pas essayées !).

        Mais l’ours n’est que l’emblème d'une faune bien plus variée qu’il ne tient qu’à vous de découvrir...

Notre refuge est constitué d'une bâtisse principale de deux étages de vie sur un sous-sol, et un tas de dépendances. Chaque niveau de vie a une surface de plancher d’environ 95 m2.

• Au sous-sol on trouve trois cabines de douches, quatre lavabos et les installations nécessaires au confort de vie (arrivée d’eau, chauffe-eau, débrousailleuse, tronçonneuse, faux et râteaux, etc.).
• Le premier niveau est l’étage de vie : Il comprend la salle commune et la cuisine, une arrière cuisine et une chambre (à l’origine destinée au cuisinier). On y a ajouté un WC avec lavabo dans les années 2000 et une cabine de douche en 2021 ;
• Le niveau supérieur compte 5 chambres et un WC ;
• Le grenier peut servir de stockage mais n’a pas vocation à être occupé...

     
     Les chambres sont équipées de couchages dont un certain nombre de lits superposables pour une capacité d’accueil (dans de bonnes conditions de confort), comprise entre 15 et 20 personnes. L’ensemble fait régulièrement l’objet de travaux d’amélioration en fonction de la capacité de financement de l’association. Les améliorations récentes ont été réalisées pour permettre l'occupation en hiver : et l'hiver est froid au fond des vallées du Biros ! Ceci dit, le bois de chauffage et l'électricité n'étant pas gratuit, il convient d'être raisonnables quant à l'usage des moyens de chauffage si on ne veut pas que ce soit les factures qui flambent !

       Reste le Mash : un grand hangar de 100 m2 qui peut servir de salle de banquet ou de bal à l'occasion...

visite du chalet

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