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La vallée d'Orle

Nous sommes à la Pucelle au beau milieu de la chaine des Pyrénées. L'incontournable star locale est le Mont Valier, dans la vallée voisine de Riberot (en bas à droite sur la carte). Du haut de ses 2 838 m, il domine le paysage en offrant une vue panoramique à 360° avec à ses pieds les lacs Rond et Long. Mais ce n’est pas le point culminant de la crête Ariégeoise : Le plus haut sommet du secteur est le Maubermé qui lui reprend presque 50 m avec 2 880 m. On l’atteint par le Bocard d'Eylie et le Port d'Urets, ou en suivant la crête depuis le Port d’Orle en passant par le Pic de l'Homme (2 752 m). Mais le Maubermé est beaucoup moins élégant et accessible que le Valier.

Biros et couserans

Orle, Riberot, la Plagne et l’Arraing constituent le Biros. Un ensemble des hautes vallées orientées Nord-Sud, auxquelles il faut ajouter celle de Bethmale, dominée par le col de la Core bien connu des coureurs du Tour de France. La vallée d'Orle est fermé de part et d'autre par la mail de Bulard (2 750 m) coté Ouest, accessible depuis le Port d'Orle (2 318 m). Sont appelés Ports les cols souvent situés sur la frontière avec nos voisins espagnols. Le pic de Cornave (2 756 m) est le point culminant de crête coté Est de la vallée d'Orle. Peut accessible, sauf d'aimer varapper sur des crêtes très tourmentées et instables.
S’il n’est jusqu’ici question que de montagne, il ne faut pas ignorer le patrimoine des villages et hameaux du Biros, du Couserans et de la Bellongue. Du haut de ces montagnes au moins quatre siècles d’histoire marqué par l’exploitation minière vous contemplent. Histoire de la mine qu’on lira dans le paysage des vallées, mais qui a aussi amené des populations venues de toute l’Europe, et avec elles une part de leurs traditions. Il suffit de croiser une paire de sabots de Bethmale et quelques individus en costume local pour se demander si on ne serait pas un peu en Grèce…

La Pucelle est le point de départ de diverses randonnées montagnardes :

La première (et la plus courue), est la montée vers le Port d'Orle (Repère 1 ci-dessous) : 4 bonnes heures de marche avec un peu d'entrainement... On passe de 800 m au départ de la Pucelle à 2 318 m. La moitié du dénivelé se fait de la Cabanne de Houta qui marque le dernier tiers du trajet, jusqu'à l'arrivée au Port. Autant dire qu'il est plus prudent de s'engager dans cette aventure très tôt le matin, pour arriver avant les grandes chaleurs dans ce dernier tiers de la montée.

Si l'on a respecté cette consigne, et qu'on est au Port pour le déjeuner : il serait dommage de ne pas grimper jusqu'au sommet de Bulard pour admirer le panoramma incroyable sur la Vallée, et vers le Sud sur le massif de la Maladeta, point culminant des pyrénées.  Il n'y a plus là qu'un dénivelé raisonable : grimper 432 m quant on en a fait 1 518 dans la matinée ressemble a une promenade de santé ! . Mais attention : il n'y a pas de chemin balisé coté espagnol.

Orle

On préférera peut être grimper directement vers les crêtes :

La première randonnée que l'on fera sera souvent vers la cabane du Clot du Lac (1 826 m), pour atteindre la crête Est au dessus de la Pucelle (Repère 2). 1 000 m de dénivelé pour a peine la moitié de la distance  a parcourir pour le Port d'Orle. Autant dire qu'il faut prévoir au moins trois heures de marche. Le panorama à l'arrivée paye bien de la peine qu'on s'est donné. En cours de route on aura croisé la cabane de Besset pour un arrêt casse croute. Grande classique qui donne accès à la crête de Cornave pour aller pour les plus aventureux, rejoindre les hauteurs de la vallée de Riberot en direction du refuge gardé de Estagnous en passant par le Lac Long et le Lac Rond, pour ensuite pouvoir faire le Valier. Mais là, il s'agit d'objectifs pour marcheurs bien affutés raisonnablement envisageable sur deux jours. De ce coté, on croise après les premiers lacets de la montée dans le bois, la voie Decauville (chemin parallèle à celui d'Orle au dessus du repère 2, noté Tour du Biros sue les cartes IGN). Ancienne voie pour les wagonnets qui descendaient le minerai de Fontaine Rouge (où la voie Decauville rejoint le GR du port d'Orle) au hameau d'Orle. Sur ce chemin parfaitement de niveau, on trouvera deux tunnels a traverser : une aventure qui fait vivre le grand frisson a peu de frais, si ce n'est une bonne lampe torche. Le premier traverse le Rocher de la Pucelle juste au dessus de notre local. Le second se trouve sur le tronçon entre la montée au Clot du Lac et Fontaine Rouge. C'est sur la voie Decauville qu'ont été filmé et photographié récemment un Ours. Mais pas d'inquiétudes : l'Ours est un animal très discret qu'il est exceptionnel de surprendre. Dans la majorité des cas, il vous aura entendu et se sera enfui bien avant que vous ayez suspecté sa présence.
 
Vous trouverez à la page Notre Local le recensement officiel de 2020 attestant de la présence de l'Ours autour de notre refuge. Vous pourrez constater que la montagne du Biros est particulièrement concernée par la réintroduction de cette animal emblématique des Pyrénées.

On peut aussi s’attaquer à la crête coté Ouest (repère 3) en direction de la cabane et du Col de l'Arech (1 802 m). Le dénivelé est équivalent à celui de l'autre versant, mais la distance a parcourir est un petit peu plus importante. En conséquence, les raidillons sont moins nombreux et moins longs. Mais la vue depuis la cabane de Lasplanous sous le Cap de l'Empaillou est sidérante ! Les plus courageux pourront de là s'en aller vers le Bocard d'Elye par le GR pour aller vers la Plagne ou l'Araing. Là encore, on est parti pour deux jours avec halte au refuge de l'Arain. On peu aussi grimper toute crête pour aller visiter les ruines des baraques de la mine de Bulard : le MachuPichu local, ambiance garantie ! Cependant être attentif à ne pas rater l'embranchement qui permet de descendre vers les baraques, parce qu'après la Coume des Lauzes, vous accéder à la crête de Bulard. Un endroit qu'il vaut mieux faire accompagné de quelqu'un qui connait : très périlleux et dangereux ! Attention aussi aux abords de la cabane de l'Arech : tenir les chiens en laisse si vous en avez : il y a là des brebis et leurs gardiens. Ceux-ci peuvent être beaucoup plus dangereux que l'Ours pour le randonneur : Pour protéger les troupeaux des attaques de l'Ours, les bergers utilisent des chiens de défense : le célèbre Patou en particulier. Les locaux conseillent d'avoir sur soit une bombe de défense au poivre, qui est le moyen le plus efficace pour éloigner un chien qui vous confond avec un ours, à tort ou à raison... 

Pour tout cela : toujours bien chaussé, bien équipé, la petite laine même en plain été, vêtement de pluie, gourde et biscuits dans le sac. Je rapelle qu'il est toujours bon d'informer quelqu'un qui reste dans la vallée de de l'intinéraire qu'on projete de faire, et de la durée prévue de son périple : prudence est mère de sûreté. Vous trouverez dans la bibliothèque de la Pucelle des guides de randonnées et des cartes pour entreprendre d'autres aventures...

Le local des PTU’s, de par sa situation au fond de la vallée est donc le point de départ idéal des amateurs de nature et d’activité saines en plain air. En dehors des très nombreux mycophiles qui plébiscitent l'endroit, ceux qui confesse une attirance pour la flore des montagnes y trouveront aussi leur compte. Je leur conseillerais plutôt Juin ou Juillet, en août c’est souvent un peu tardif. Encore que nous sommes en altitude, et que les saisons sont ici décalées. Bien sûr, les amateurs de faune pourront, soit poursuivre les truites dans le torrent, soit chercher a photographier l'Ours, ou peut être plus facilement quelques Isards ou quelques marmottes à Barlonguère, et plus certainement un Dahut... Notez que les amateurs de spéléologie pourraient aussi y trouver leur compte dans cette montagne parcourue de glaciers souterrains : à condition d’en trouver les accès…
Des perspectives variées pour des séjours riches en émotions..

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Date de dernière mise à jour : 14 fév 2024